Article #30 – Auteure : Vanessa
J’ai participé à l’atelier Arbre de Vie de Michel en février. Je vous raconte mon expérience, mon ressenti et ce que j’en retire !
Je présume que vous allez me dire : “Michel, c’est ton mari, donc tu ne peux pas raconter ton expérience de l’atelier Arbre de Vie avec objectivité”. Je ne suis pas d’accord, et je vais tâcher de vous prouver pourquoi en vous décrivant mon expérience !
Une entrée en matière tout en douceur(s)
Déjà, il faut vous dire que Michel (voir son portrait ici) n’arrête pas de me parler de l’Arbre de Vie à la maison. D’abord, parce qu’il l’utilise régulièrement dans sa profession, que ce soit lors d’ateliers dédiés (notamment avec des jeunes) ou dans le cadre d’un bilan de compétences. Et puis, cet outil, il l’aime beaucoup, donc forcément ma curiosité a été piquée. Plutôt que de le faire à la maison, en n’y consacrant peut-être pas tout le temps nécessaire, ni la concentration, j’ai décidé de participer à l’atelier proposé au mois de février au Cocon Solidaire. C’était aussi sur ses conseils, car il m’avait parlé du bénéfice de pouvoir partager son Arbre de Vie avec ses partenaires d’atelier.
Il faut dire que nous sommes bien accueillies au Cocon, parce qu’en plus des sourires de Michel et de sa coéquipière Steffi (voir son portrait ici) ainsi que de Deborah qui était là pour nous permettre d’accéder au lieu, une bonne odeur de douceurs sucrées m’a envahie au moment où je franchissais la porte de la salle. Petits beignets fraîchement achetés par Steffi et une boisson chaude ont tout de suite permis, aux autres participantes et à moi-même, de briser la glace. Pour nous mettre en confiance, Michel nous avait également demandé d’amener un objet qui compte ou qui a compté dans notre histoire de vie. Pour ma part, j’avais décidé d’apporter mes chaussons de danse classique : ils représentent près d’une vingtaine d’années de répétitions, de spectacles, de déceptions également, mais aussi de construction. En effet, pour moi, la danse c’est à la fois une partie de ma vie, ma passion, mais cela représente également quelques traits de ma personnalité : la persévérance, l’envie, la joie du partage.
Chacune à notre tour avons donc présenté notre objet, autorisant les autres participantes à entrer dans une forme d’intimité partagée : en effet, lors de l’atelier Arbre de Vie on parle de soi et cela suppose qu’on arrive à s’ouvrir aux autres. D’où l’importance de ce brise-glace et de la bienveillance de Michel et de Steffi à l’écoute de ces partages.
Un moment d’introspection
Michel nous a ensuite présenté l’organisation de l’atelier : il nous a brièvement résumé l’Arbre de Vie et ses concepteurs. Et puis ensuite nous nous sommes munies de grandes feuilles sur lesquelles nous avons commencé à dessiner notre arbre : racines, sol, tronc, branches, feuilles, fruits. Chaque élément de l’arbre correspond à un pan de notre vie. Cette réalisation de l’arbre permet à notre créativité de s’exprimer : je ne suis franchement pas connue pour mes talents en dessin, donc j’avais amené de jolies feuilles décorées que j’ai découpées pour donner du relief et de la couleur à mon arbre. La présence de plusieurs autres personnes nous a permis également de nous aider à nous dévoiler : par exemple, il était difficile pour certaines d’arriver à verbaliser leurs qualités, et c’est là que les autres participantes pouvaient avoir un rôle à jouer, en partageant leur ressenti.
Après ce moment d’introspection, vient la résonance : chaque participante choisissait de partager un élément de son arbre, et les autres répondaient ensuite à quelques questions posées par Michel. Mon moment le plus marquant ? Quand les participantes ont répété certaines de mes paroles, me permettant de prendre plus de recul sur ce que j’avais vécu.
Pourquoi c’est un atelier au top ?
J’ai vraiment été marquée par la bienveillance incroyable de toutes les participantes, aidées par Michel et Steffi. J’ai pu voir Michel accompagner certaines participantes avec son regard pygmalion (titre d’un livre de Dina Scherrer, spécialiste de l’Arbre de Vie). C’est un très bon moyen de faire un point sur ce qu’on a accompli et ce qu’on veut accomplir. Par ailleurs, c’est aussi un outil en construction : il est tout à fait possible, une fois revenue à la maison, de modifier des éléments sur son arbre. Certaines des participantes de l’atelier l’ont encadré et accroché sur un de leur mur. Pour ma part, je ne l’ai pas encore fait, mais je compte bien le faire. Pour tout vous dire, certains de mes projets que j’avais écrit sur mon arbre lors de cet atelier se sont réalisés : je ne vais pas dire que c’est grâce à celui-ci que j’ai réussi mon agrégation d’histoire-géographie, mais je pense que cela a été un sacré coup de pouce. Il m’a permis de me rappeler pourquoi j’avais entrepris cette démarche et il m’a redonné confiance en moi.
Donc, un conseil : inscrivez-vous au prochain, qui aura lieu le samedi 18 juin !