Déborah Glohr, portrait d’une fondatrice engagée pour la solidarité féminine

Temps de lecture : 2 minutes

Article #3 – Auteure : Vanessa B.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je déteste l’injustice. Je pense profondément que l’on peut rendre le monde meilleur et plus équitable. Je fais partie de ces personnes qui croient en la légende du colibri. Chacun peut faire sa part, mettre sa petite touche, son intention et c’est ce que je souhaite faire au quotidien. Je suis aussi très curieuse, j’adore apprendre, découvrir et créer des liens nouveaux. Je suis aussi un peu aventurière et audacieuse : je n’ai pas peur du changement et de prendre des risques. Je déborde d’énergie, que je veux mettre au service des autres !

Comment en es-tu venue à créer le Cocon solidaire ?

L’expérience de ma maman a été une forme de déclic pour moi. Mon père est décédé quand mes sœurs et moi étions ados, et elle n’a jamais refait sa vie. Et nombreuses sont les autres femmes de ma vie, amies, collègues, voisines dont j’ai pu percevoir la vulnérabilité du fait qu’elles soient seules. En parallèle de cela, j’ai entrepris des transitions dans ma vie personnelle sur ma façon de m’alimenter, de consommer et ma vie professionnelle n’était plus en phase avec cela. J’avais besoin de changement et de mettre l’humain au cœur de mon quotidien, ce que je n’avais pas fait jusque-là !

Quel est ton rôle au sein du Cocon ?

En tant que fondatrice, je me vois comme celle qui donne le cap à cette initiative, dont je suis la source. Contrairement aux autres bénévoles, tout mon temps est consacré au Cocon puisque je suis en reconversion professionnelle. Je peux donc rencontrer des institutions, des entreprises, pour leur faire part du projet. Avec les autres bénévoles, nous réfléchissons à la mise en place du Cocon, et notamment à la programmation d’événements permettant de réunir ces femmes autour de moments de convivialité et d’activités.

Pourquoi ce projet est-il important pour toi ?

Il me semble vital d’apporter aux femmes des réponses spécifiques, car elles ont des besoins spécifiques. Or, seulement un certain nombre sont considérés, car faisant l’objet de politiques dédiées : grande précarité, situation d’urgence, handicap, perte d’autonomie… Ces situations sont extrêmes et méritent amplement l’attention et les efforts déployés auprès des personnes concernées. Mais que fait-on pour toutes les autres femmes qui ont également des besoins qui leur sont propres ? Trop souvent ceux-ci sont non reconnus par la société ou en partie invisibilisés. C’est une question de solidarité féminine ! Mon but, par le biais du Cocon, est de réenchanter leur vie et leur quotidien.

De quoi as-tu envie pour l’avenir ? 

Que plus personne ne se sente seul, et que chacun se sente en capacité “d’aller vers”. Aller vers l’autre, vers la rencontre, l’échange, la diversité et l’acceptation de la différence. Car c’est ce qui fait souvent défaut à une personne en situation de solitude : le repli sur elle-même l’empêchant de considérer ce que les autres pourraient lui offrir, et ce qu’elle pourrait elle-même offrir . Et c’est d’autant plus souhaitable pour les femmes, qui cumulent les agendas, les difficultés, les inégalités. Il est grand temps de leur offrir la place qu’elles méritent dans notre société.


Pour en savoir plus sur Déborah, rendez-vous sur son profil LinkedIn ou contactez-la : contact@lecoconsolidaire.fr 

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